vendredi 11 mars 2016

Colloque national de vétérinaires: appel au développement des espèces animales locales


Un appel a été lancé lors d'un colloque national de vétérinaires, lundi 7 mars 2016 à Tiaret, à s’intéresser davantage au développement des espèces animales locales pour promouvoir la filière élevage.
 
Le directeur de l’institut vétérinaire de l’université de Tiaret,  Dr Bouabdallah Benallou a souligné, à l’ouverture de cette rencontre organisée par l’association du club scientifique "Errazi" de cet institut, qu’il faut oeuvrer sérieusement pour développer les caractéristiques génétiques de la ressource animalière en Algérie, signalant que les expériences précédentes ont prouvé un manque d'adaptation des animaux importés avec l’environnement, les conditions climatiques et les aliments de bétail locaux.

Il a fait savoir, dans ce cadre, que les vaches importées pour la production de 40 litres de lait par jour ne produisent en Algérie que 15 litres et contractent des maladies à cause du climat et de la qualité d’alimentation, auxquels elles ne sont pas habituées.

Le même intervenant a insisté sur la nécessité de coordination entre les structures de recherche scientifique, les services agricoles concernés et les agriculteurs pour obtenir une ressource animalière saine.

Ce colloque, a vu la présentation de plusieurs communications traitant de l’alimentation animalière, la santé et chirurgie vétérinaire, la reproduction, le contrôle vétérinaire et les zoonoses, entre autres.

En marge de cette rencontre scientifique, une exposition a été organisée mettant en exergue du matériel et outils vétérinaires, d'agriculture, de cuniculture et d'apiculture.



5ème workshop sur l’agriculture saharienne à Ouargla: plaidoyer pour une stratégie de développement de l’élevage camelin en Algérie

Les intervenants au 5ème workshop sur l’agriculture saharienne ont plaidé, mercredi à Ouargla, pour l'adoption d’une nouvelle stratégie de développement de l’élevage camelin en Algérie.

Le développement de l’activité d’élevage camelin "doit passer essentiellement par l’organisation de la filière dans les régions sahariennes, l’amélioration de la couverture sanitaire et la mise en place d’une meilleure gestion des zones de parcours", ont-ils souligné. 

Les participants à cette rencontre ont insisté, en outre, sur l’amélioration des connaissances scientifiques liées à la pratique de l’élevage camelin, ainsi qu'à la préservation de la race locale et la valorisation des produits camelins, tels que le lait de chamelle et ses dérivés et les différents produits confectionnés à base de peaux et poils de dromadaires.

Dans son intervention intitulée "Le camelin en Algérie, pivot du triangulaire de durabilité", Abdelhakim Senoussi, enseignant à l’université d’Ouargla, a présenté les particularités qui garantissent l’élevage camelin comme un élément d’équilibre écologique, de rentabilité économique et de viabilité sociale, au regard de ses capacités d’attractions culturelles et sportives, en tant qu’animal polyfonctionnel.
L’enseignant Slimani Noureddine de l’Université d’Ouargla a, de son côté, mis en relief l’importance du rôle écologique que peut jouer le dromadaire dans l’espace pastoral, notamment à travers l’étude de son comportement et de son régime alimentaire, qui présentent un impact écologique positif quant à la valorisation, l’exploitation rationnelle et la préservation du couvert floristique et des parcours, comparativement aux autres espèces d’élevage.

Pour sa part, El-Hadj Cheikh Belmansour (éleveur) a mis l’accent sur la nécessité de protéger la richesse cameline, exposée à diverses menaces, surtout les accidents de la circulation routière et les bourbiers (bassin d’évacuation de produits pétroliers) non protégés ou abandonnés par certaines entreprises pétrolières.
La rencontre s’articule autour de thèmes divers en rapport avec le ''système d’élevage'', ''l’alimentation et reproduction'', ''la poly-fonctionnalité du dromadaire'', ''l’hygiène et santé'' et ''la recherche et développement''.

Organisé par la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université Kasdi Merbah d’Ouargla, en partenariat avec les laboratoires de recherches "Bio-ressources sahariennes : Préservation et valorisation" et de recherche sur la ph£niciculture "Phoenix", ce 5ème workshop sur l’agriculture saharienne "situation de l’élevage camelin en Algérie, entre passé et avenir" a regroupé une pléiade d’enseignants-chercheurs issus de diverses universités nationales, des professionnels et des éleveurs. APS

 

Le prix du blé devient un révélateur de l’irresponsabilité des gouvernants dans le monde

Gérard le Puill / Jeudi, 10 Mars, 2016/ Humanite.fr
 
 
Pour le seul mois de février, le prix du blé  a reculé de 5%  après une chute de 20% sur un an. Et la baisse continue en mars mettant la tonne de blé tendre à  140€. De quoi décourager la production avec  le risque de déboucher sur des pénuries  et des prix en forte hausse  dans deux ou trois ans.

Dans une note de conjoncture rendue publique le 9 mars, FranceAgrimer publie plusieurs tableaux et graphiques  relatifs à l’évolution à la baisse des cours mondiaux du blé. Les causes de cette baisse sont  uniquement  spéculatives dès que l’offre mondiale dépasse de peu la demande. En un an et en partant de prix déjà très sages , les cours des blés tendres destinés à l’exportation ont baissé  de 18% au Canada,  de 18% aux Etats unis, de 12% en Australie,  de 20% en Argentine, de 22% en Allemagne, de 21% en France  et de 24% dans les pays dont les ports d’embarquement sont sur la Mer Noire. Il s’agit surtout de l’Ukraine, la Russie et la Roumanie.




Mobilisation européenne contre les pesticides tueurs d’abeilles

Le Monde.fr | 10.03.2016


Plus d’un million de signatures récoltées dans une quinzaine de pays européens. C’est avec sa pétition pour interdire les néonicotinoïdes, les pesticides tueurs d’abeilles, que l’association Pollinis s’est installée au Parlement européen à Strasbourg, du 7 au 10 mars. Le but : sensibiliser les eurodéputés aux risques de l’utilisation de ces pesticides, notamment pour les abeilles. Nicolas Laarman, directeur général de Pollinis, s’en explique :

jeudi 10 mars 2016

Protection des cultures: De nouvelles plantes "envahissantes" à l’échelle de l’Europe

Mis en ligne jeudi 3 mars 2016 par Daniel MATHIEU

L’OEPP (Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes) publie son premier numéro de l’année 2016. De nouvelles plantes sont signalées en Europe.

Dans son bulletin de janvier, le service d’information de l’OEPP mentionne de nouvelles plantes introduites sur le sol européen : Solanum elaeagnifolium, Arctotheca calendula, Manihot grahamii, Epilobium adenocaulon, Oenothera glazioviana.

Au sommaire de ce bulletin concernant la flore :
-  Premier signalement de Solanum elaeagnifolium en Bulgarie
-  Arctotheca calendula : une plante exotique envahissante émergente en Italie
-  Manihot grahamii : nouvelle plante exotique envahissante en Europe
-  Les plantes en pot comme filière d‟introduction de plantes exotiques envahissantes
-  Influence du régime de coupe sur le stock semencier d’Ambrosia artemisiifolia dans le sol
-  Epilobium adenocaulon et Oenothera glazioviana : deux nouvelles espèces exotiques en Bulgarie
-  23ème Conférence du COLUMA : Journées internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes

Bulletin N°1, Paris 2016-01, Service d’information de l’OEPP - (445 ko) 

Un pesticide responsable d’une perte de mémoire chez les abeilles


 
Un nouveau pesticide menace la survie des abeilles du monde entier. D’après de récents résultats, il serait responsable d’une perte de mémoire significative et inquiétante.

Sans leur mémoire olfactive, les abeilles ne seraient plus capables de permettre le processus de pollinisation. © Crédit Zhou Xiujian / XINHUA


MENACE. Une étude néo-zélandaise de l’université d’Otago rapporte les dégâts observés du chlorpyrifos, un pesticide organophosphoré (déjà interdit dans certains pays comme le Danemark, la Finlande ou encore le Yémen), sur les colonies d’abeilles - plus particulièrement Apis mellifera, l'espèce étudiée ici. Pourvu d’une toxicité avérée chez certains oiseaux et mammifères selon le mode d’intoxication, ce pesticide très volatil est utilisé comme insecticide pour la protection de cultures agricoles aux quatre coins de la planète. Et d’après les résultats avancés par la française Dr Elodie Urlacher et Kim Hageman, la responsable du département de Chimie de l’Université d’Otago, une très faible dose de ce chlorpyrifos - jusqu’alors considérée comme "inoffensive" - suffirait à altérer la mémoire olfactive si développée des abeilles, un atout absolument nécessaire à la survie et au développement de leurs colonies.

Par conséquent, sans cette mémoire et cet apprentissage, il leur est impossible de cibler les fleurs dont elles extraient préférentiellement le nectar, ce qui endommage donc le processus de pollinisation de ces plantes, auquel les abeilles participent activement. Durant leurs observations, les deux chercheuses se sont notamment aperçues que la plupart des abeilles, testées pour une certaine dose du pesticide ingéré, réagissaient de la même manière à trois odeurs bien distinctes, un comportement très différent de celui des abeilles non-testées. "La dose [pour les dommages observés, ndlr] est de 50 picogrammes de chlorpyrifos ingérés par abeille, soit mille fois inférieur à la dose de chlorpyrifos pur considéré comme létal", énonce le Dr. Urlacher. Enfin, elle ajoute : "Avec nos découvertes, il est désormais clair que les pesticides à effets létaux sur les abeilles ne sont plus les seuls à prendre en compte, mais aussi ceux à dégâts sub-létaux."

  
Source


 

Utilisation des eaux usées régénérées dans l'agriculture: nouveau réacteur pour le traitement des eaux usées


Illust: Le modèle du réacteur, 97.7 ko, 430x640 Des chercheurs de l’Université d’Almería (Espagne) ont développé un nouveau modèle de réacteur en forme de « carroussel » permettant de traiter les eaux usées de manière plus efficace et moins onéreuse.
Aujourd’hui, le traitement des eaux usées est réalisé dans des réservoirs ou des réacteurs tubulaires en verre où, grâce au soleil et d’autres éléments comme le fer, se produit une réaction chimique nécessaire à la dégradation des polluants.

Les chercheurs de l’Université d’Almería ont publié dans la revue Applied Catalysis B : Environmental un nouveau dispositif pour la décontamination de l’eau. Il consiste en un réacteur en « carroussel » ou raceway, similaire à un canal d’irrigation, dans lequel circule de l’eau propulsée par un moteur à palettes. Le réacteur se démarque, entre autre, par sa capacité en volume de traitement de l’eau (entre 40 et 133 mg par mètre carré et par heure) et son faible coût d’installation (10€/m² contre 400€/m² pour un réacteur tubulaire).

Le projet est financé par la Département (Consejería) d’Economie et de Connaissance du Gouvernement (Junta) d’Andalousie. Le prochain objectif des chercheurs de passer d’un traitement de l’eau par « chargement et déchargement » à un procédé continu.

Référence bibliographique

G. Rivas, I. Carra, J.L. García Sánchez, J.L. Casas López, S. Malato, J.A. Sánchez Pérez. ‘Modelling of the operation of raceway pond reactors for micropollutant removal by solar photo-Fenton as a function of photon absorption’. Applied Catalysis B : Environmental (2015) 194, 1208-1216.

Source

Rédacteur

Nicolas Urai - Nicolas.urai[a]diplomatie.gouv.fr




L’aquaponie : une alternative à l’agriculture conventionnelle ?


Rédigé par Emmanuelle Bertrand le 7 mar 20

 
Form d’agriculture innovante qui combine un élevage de poissons à la production de fruits et légumes, l’aquaponie émerge en Europe avec des projets ambitieux, de Berlin à l’Ardèche. Après l’industrie, c’est au tour de l’agriculture de faire son entrée dans l’économie circulaire !
 
L'aquaponie : une alternative à l'agriculture conventionnelle ?
70 % de l’eau douce dans le monde sert à l’agriculture, la transformation des aliments, le transport et la chaîne du froid. Ces activités sont responsables de 17 et 35 % des émissions de GES. 85 % des océans sont victimes de surpêche. Une solution commence à se dessiner : l’aquaponie.

L’aquaponie ou la combinaison d’aquaculture et hydroponie

Si à l’oreille, l’aquaponie pourrait nous faire penser à l’une des nouvelles pratiques sportives en piscine, il n’en est rien en réalité. En effet, l’aquaponie, mot né de la contraction d’ « aquaculture » et d’ « hydroponie » définit une pratique agricole en circuit fermé permettant de produire conjointement des poissons et des légumes.
Autrement dit, c’est la combinaison d’un aquarium et d’une serre : les poissons croissent dans des réservoirs tandis que les plantes sont cultivées hors-sol, c’est-à-dire sans terre, leurs racines pendant dans des bacs d’eau.
 
Les déjections des poissons, riches en nutriments, sont acheminées vers des récipients d’eau où trempent les racines des légumes. En même temps que les plantes se développent, elles filtrent filtrent l’eau qui, ainsi nettoyée, est à nouveau renvoyée vers les réservoirs à poissons, créant ainsi un cercle vertueux.
 

© CC, Ryan SommÉconomies d’eau, pas de pesticides ni antibiotiques

Ce système astucieux permet aujourd’hui de réaliser de très importantes économies d’eau : jusqu’à 90 % par rapport à l’aquaculture et l’hydroponie pris séparément, mais également d’éviter les recours à des intrants chimiques et permettre ainsi une production plus naturelle, et même dans la plupart des cas, sans pesticides ni antibiotiques.
 
 
L’aquaponie, bien qu’elle en ait en général toutes les caractéristiques, ne peut toutefois bénéficier du label AB (Agriculture Biologique) car la production est réalisée hors-sol.
Certains voient dans l’aquaponie une des solutions pour répondre à la demande alimentaire d’une population mondiale qui augmente fortement (9 milliards d’habitants en 2050) alors même que la surface agricole disponible tend à se réduire en raison, de façon logique, de cette même pression démographique mais également de l’appauvrissement des sols et du réchauffement climatique.

 

Un système vieux comme le monde

 
© CC, charlie vinz
Si les avantages liés au mariage de l’aquaculture et de l’hydroponie ont permis à l’aquaponie d’émerger depuis les années 70 au Canada, aux États-Unis, en Australie, ou en Nouvelle-Zélande et de susciter un début d’intérêt en Europe, c’est en réalité une pratique ancienne dont on retrouve la trace en Chine, chez les Aztèques, et même chez les Égyptiens de l’Antiquité.
 
En Chine, mais aussi en Thaïlande, la « rizipisciculture » – c’est-à-dire l’élevage de poissons dans les rizières – peut être considérée comme une forme ancestrale d’aquaponie.
 
Les Aztèques, également, créaient des canaux à poissons et îles artificielles flottantes où ils cultivaient du maïs, des courges… Ils collectaient au fond des canaux les déchets des poissons et les utilisaient comme engrais.
 
Les pharaons d’Égypte quant à eux, faisaient également construire des jardins aquatiques intégrant des élevages de poissons.
 
 
© CC, Bryghtknyght
Plus récemment, des fermes aquaponiques en ville se sont développées aux USA  avec BrightFarms et au Canada avec Lufa Farms et commencent à être sérieusement étudiées en Allemagne mais également en France.




Source





Enseignement numerique : acquis et questions actuelles de la recherche

 
       


Source


 L’institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (Agreenium) est un établissement de coopération qui regroupe l’ensemble du système


Ouvrage récent: Protection agroécologique des cultures

 

À partir d’une présentation des principes de l’agroécologie et de leur application à la protection des cultures, cet ouvrage analyse plusieurs expériences participatives réalisées en vraie grandeur, dans différents contextes. Il en tire des recommandations concrètes pour l'ensemble des systèmes de cultures tempérés et tropicaux, véritables clés de cette transition agroécologique recherchée.

Comment concilier la protection des cultures vis-à-vis des ravageurs et des maladies avec la durabilité socioéconomique, écologique, environnementale et sanitaire des agroécosystèmes ? Face aux limites du système actuel, comment assurer la transition des techniques de lutte préconisées et établies par la protection intégrée des cultures, vers la protection agroécologique des cultures ou PAEC, cette méthodologie innovante de gestion des peuplements d'un agroécosystème ?
 
À partir d’une présentation des principes de l’agroécologie et de leur application à la protection des cultures, complétée d’une revue critique de l’évolution de celle-ci, cet ouvrage analyse plusieurs expériences participatives réalisées en vraie grandeur, dans différents contextes. Il en tire des recommandations concrètes pour l'ensemble des systèmes de cultures tempérés et tropicaux, véritables clés de cette transition agroécologique recherchée.
 
Les contributions des 56 auteurs, d’horizons variés, traduisent le besoin et les attentes de la communauté scientifique et agricole. Leur expérience dans la recherche, l’enseignement, la formation et le transfert en milieu producteur, ainsi que la rigueur de leur raisonnement scientifique, donnent à l’ouvrage sa profondeur et son originalité. Ils en font un support d'information actualisé pour les professionnels et d'enseignement pour les étudiants en agronomie, protection des cultures, gestion de la biodiversité ou agroécologie.
Protection agroécologique des cultures
J.-Ph. Deguine, C. Gloanec, Ph. Laurent, A. Ratnadass, J.-N. Aubertot
Ed. Quae
2016


 
 

mercredi 9 mars 2016

Algérie-CIHEAM: accord dans les domaines de la sécurité alimentaire, le développement durable et la formation

Le Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche et le Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM) ont signé mardi à Alger un mémorandum d’entente visant à renforcer leur coopération dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le développement durable et inclusif et la formation.

Selon un communiqué du ministère, cet accord touche quatre domaines prioritaires de coopération à savoir l’accompagnement des politiques institutionnelles, le développement agricole et agro-alimentaire, le développement rural et local, ainsi que le développement halieutique et aquacole.
Ce mémorandum d’entente a été signé par le Secrétaire général du ministère, Kamel Chadi,  et le Secrétaire général du CIHEAM, Cosimo Lacirignola, en présence notamment du ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi.

"La force du partenariat entre l’Algérie et le CIHEAM et la réussite des projets qui ont été menés s’expliquent notamment par une vision commune du développement et par une convergence des objectifs, à savoir, comme l’illustre l’Agenda stratégique du CIHEAM 2025: lutter contre toutes les formes de gaspillage dont celle de la connaissance, renforcer l’agriculture durable et la sécurité alimentaire, investir dans les jeunes et les territoires et enfin prévenir les risques et gérer les tensions", souligne M. Ferroukhi.

A rappeler que l’Algérie a adhéré en 1986 au CIHEAM, une organisation intergouvernementale basée à Paris et créée en 1962 à l’initiative conjointe de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) et du Conseil de l’Europe.

Ces dix dernières années, plus de 1.600 Algériens ont suivi des formations dans l’un des 4 Instituts du CIHEAM situés en Italie, en Grèce, en Espagne et en France.

Source

Création d'un centre d'innovation en agriculture

Rédigé par  mercredi, 09 mars 2016


Un centre d'ambition européenne autour de la mobilité, de la robotique, de la sécurité, des intrants (produits apportés aux terres et aux cultures) et du numérique, vient d'être créé.

Slow Food s’oppose à l’approbation du glyphosate

9 mars 2016


L’association internationale Slow Food appelle les États membres européens à refuser le renouvellement de l’approbation du glyphosate en Europe, qui serait décidé ces 7 et 8 mars.

Activités de la FAO dans le domaine des biotechnologies agricoles

 Les biotechnologies couvrent un large éventail de technologies utilisées dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie, des pêches et de l’aquaculture, et de l’agro-industrie. Ces technologies sont utilisées à diverses fins, telles que l'amélioration génétique des végétaux et des animaux pour augmenter leurs rendements ou leur efficacité; la caractérisation et la conservation des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture; le diagnostic des maladies animales et végétales; le développement de vaccins; et la production d’aliments fermentés.
Les biotechnologies agricoles sont de plus en plus utilisées dans l’agriculture, l’élevage, la foresterie, les pêches et l’aquaculture et l’agro-industrie pour lutter contre la faim et la pauvreté, faciliter l’adaptation au changement climatique et conserver les ressources naturelles.

dimanche 6 mars 2016

Recommandés: 7 cours de formation en ligne gratuits à ajouter à vos favoris

Des formations sur l'alimentation et l'agriculture à portée de main en quelques clics.


La formation en ligne (e-learning) était un terme à la mode il y a une vingtaine d’années – puis quand Internet a sérieusement pris son essor, le e-learning est réellement devenu à la mode. Aujourd'hui, le e-learning se voit accorder une place importante dans de nombreuses organisations, dont la FAO, avec plus de 400 000 apprenants qui profitent des opportunités offertes par l’Organisation. Le centre de formation en ligne de la FAO propose des cours interactifs gratuits – en anglais, en français et en espagnol – sur des sujets qui vont de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au changement climatique en passant par les régimes fonciers. Les cours s’adressent plus particulièrement aux professionnels du secteur de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, mais également aux étudiants ou à toutes les personnes qui s’intéressent à la vaste gamme de sujets proposés par la FAO.

Nous avons passé en revue plus de 50 cours et avons dressé une liste de sept cours qui devraient éveiller votre intérêt et vous permettre d’approfondir vos connaissances.





Méditerranée : un appel à projets international prochainement lancé

Lancement du  2ème appel à projets de l’ERA-NET ERANETMED. Il s’intéressera aux défis environnementaux auxquels sont confrontées les communautés euro-méditerranéennes les plus vulnérables et aux solutions permettant de les surmonter. L’ouverture de cet appel à projets est prévue pour le 21 mars 2016.