samedi 14 mars 2015

FAO-CIHEAM Réseau d'ovins et de caprins: réunion annuelle au CIHEAM-Montpellier


The INRA/SupAgro/CIRAD Joint Research Unit, “Tropical and Mediterranean Animal Production Systems” (Systèmes d’élevage méditerranéens et tropicaux, SELMET) and the Mediterranean Agronomic Institute of Zaragoza – CIHEAM organise this joint Seminar of the FAO-CIHEAM Sub-Networks on Production Systems and Nutrition on Sheep and Goats entitled “The value chain in Mediterranean sheep and goats. Industry organisation, marketing strategies and production systems”, in Montpellier (France), from 16 to 18 June 2015.

http://www.iamz.ciheam.org/montpellier2015/index.html

vendredi 13 mars 2015

Brochure : Comment le changement climatique affecte-t-il l’agriculture ?

Cette brochure décrit de manière simple et illustrée comment le changement climatique affecte l’agriculture et en quoi l’agriculture est à la fois victime et responsable du changement climatique.

Lire la brochure (12 p.) :

http://www.cirad.fr/content/download/9630/110082/version/1/file/SIA15-Brochure+FR-xlight.pdf

Rapport : Engrais, tendances et perspectives mondiales à l’horizon 2018



FAO, février 2015

Quel sera le niveau d’utilisation d’engrais dans le monde en 2018 ? Ce rapport présente les résultats des études prévisionnelles réalisées en Juin 2014. L’utilisation d’engrais minéraux au niveau mondial devrait dépasser en volume 200 millions de tonnes en 2018, soit 25 pour cent de plus qu’en 2008. Quant à la consommation mondiale d’engrais minéraux, elle devrait croître de 1,8% par an de 2014 jusqu’en 2018. C’est en Afrique subsaharienne que la demande d’engrais azotés devrait croître le plus rapidement, au rythme de 4,6 pour cent par an. Cependant, du fait de la sous-utilisation des engrais minéraux dans cette partie du monde, le volume des applications d’engrais azotés en 2018 n’augmentera que de 340 000 tonnes par rapport à 2014, soit moins de cinq pour cent de l’augmentation mondiale prévue.
Lire le rapport (66 p.)

http://www.fao.org/3/a-i4324e.pdf
Lire une présentation du rapport en français :

http://www.fao.org/news/story/fr/item/277668/icode/

 Source: http://www.inter-reseaux.org/

Le Cirad de Montpellier décode la molécule d'un nouvel antibiotique

Une molécule étonnante tirée de la canne à sucre pourrait devenir l'antibiotique de demain. Les chercheurs du CIRAD à Montpellier ont réussi à décoder la molécule mystérieuse.

Par Laurence Creusot
Publié le 13/03/2015

 Les chercheurs du CIRAD (centre de recherche agronomique) de Montpellier étudient la canne à sucre, et plus particulièrement une de ses maladies. Elle leur a permis de découvrir une molécule étonnante. L'albicidine.

Si l'albicidine est connue depuis les années 80, personne n'en avait encore percé le mystère. Il aura fallu 12 ans aux scientifiques pour découvrir sa structure. Ce travail de longue haleine devrait permettre la fabrication d'un nouvel antibiotique.

En près de 60 ans, seulement 6 nouveaux antibiotiques ont été mis sur le marché. Et face à des bactéries de plus en plus résistantes, la découverte de Montpellier tirée de la canne à sucre a un bel avenir.
Un brevet, déposé par le Cirad de Montpellier et l’Université technique de Berlin, protège l’utilisation du protocole de synthèse chimique de l’albicidine.

Le reportage de Florent Hertmann et Enrique Garibaldi

 Source:  http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/2015/03/13/le-cirad-de-montpellier-decode-la-molecule-d-un-nouvel-antibiotique-673601.html

jeudi 12 mars 2015

Séminaire National sur l'Agriculture en Zones Arides


Ghardaïa, 17 et 18 Novembre 2015




Pour plus d'information, veuillez consulter la page web du séminaire: snaza2015

الفجر ليوم 12 مارس 2015 : إنتاج أول صنف من بذور البطاطا بنسبة مائة بالمائة بمخبر السبعين بتيارت

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 08 au 12 mars 2015

Veuillez télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf :
 
https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnX1VsNnNXYjZqSTg/view?usp=sharing



Ouverture du 3e salon international de l’industrie agroalimentaire


La 3ème édition du Salon international de l’Industrie agroalimentaire (SIAG) s’est ouverte, mercredi, au Centre des conventions d’Oran, avec la participation de quelque 150 exposants représentant 11 pays et versés dans différents créneaux de la filière agroalimentaire. 

Une forte présence nationale a été remarquée lors de cette édition, ce qui témoigne de "l’importance de ce créneau dans la diversification de l’économie", a expliqué le président du salon, Mahmoud El Hanni.
 Plusieurs secteurs sont représentés à ce salon dédié à l’industrie agroalimentaire, dont ceux des produits alimentaires, de la restauration, du conditionnement et emballage, de la conserverie, des matières premières, des fruits et légumes, des produits laitiers, des boissons, du café et machines à café et des services.
Une dizaine de  pays participent à cette manifestation économique, dont la France, la Pologne, la Suisse, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne et les Pays Bas.  
Pour le directeur du Salon, l’objectif de cette édition est de "contribuer à une meilleure connaissance du potentiel industriel agroalimentaire national, locomotive de l’économie algérienne, et de développer le secteur avec des produits fabriqués localement mais aussi en partenariat avec des étrangers car, cela représente la synergie de l’Economie".
Le même responsable a estimé que le secteur de l’agroalimentaire est "le devenir" de l’économie algérienne. "Pour cela, il est primordial de promouvoir le label et le produit algériens. Nous ambitionnons de mettre en exergue l’importance de produire et de consommer des produits nationaux de qualité répondant aux normes locales et internationales", a-t-il noté.
Ce créneau "permettra inéluctablement de diversifier l’économie nationale et de réduire les importations, d’où l’importance d’encourager les jeunes porteurs de projets à investir dans cette filière", a-t-il ajouté.
Selon ses organisateurs, le SIAG est un moyen de communiquer et de réunir les industriels et professionnels pour parler des différents problèmes du secteur et trouver des solutions. "Notre seul but est de développer l’économie nationale et de la diversifier", a encore ajouté Mahmoud El Henni.
  En marge du salon, un riche programme de conférences est prévu, autour de plusieurs thèmes tels "la promotion des clusters en Algérie", "le développement de la filière lait" et "mécanisme de développement de l’agriculture pour un objectif de sécurité".
Aussi, la première édition du "SIAG chef", un concours de l’art culinaire, sera lancée, avec comme thème "la saveur algérienne moderne et traditionnelle".


Source: http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20150311/33215.html

L'aquaponie révolutionne l'agriculture des villes de demain

Publié 11 Mars 2015

L'association de l'aquaculture et de l'hydroponie a de quoi séduire sur le papier. Pour estimer son potentiel et les conditions nécessaires à son développement, la France a lancé le projet Apiva.



 Vidéo:
 https://www.youtube.com/embed/h2WOCBxplz0?&rel=0&autoplay=1&showinfo=0&playsinline=1&modestbranding=1


A Bâle en Allemagne, une ferme implantée sur un toit plat fournit poissons frais et fruits et légumes aux restaurants et habitants du quartier. Une solution pour manger local et "bio" tout en limitant les besoins en eau et en terre. Pour réussir ce pari, le système d'exploitation repose sur le principe de l'aquaponie : association d'aquaculture et d'hydroponie. L'idée est simple : arroser des cultures hors-sol par l'eau d'élevage des poissons. Les composés azotés et phosphorés rejetés par les poissons sont de l'engrais pour les plantes cultivées.
Un écosystème complexe
Si l'idée est simple, la mise en œuvre est complexe. Une grande partie de l'azote rejeté par les poissons l'est sous la forme ammoniacale, toxique pour eux et peu valorisable par les plantes. Une étape intermédiaire doit donc entrer dans le système pour transformer l'azote ammoniacal en nitrites, puis les nitrites en nitrates, forme beaucoup moins toxique pour l'élevage aquacole et valorisable par les plantes. Des bactéries permettent ces transformations. L'aquaponie est donc un écosystème où interviennent trois types d'organismes radicalement différents (poissons, plantes, bactéries), qui doivent cohabiter. L'enjeu principal est de trouver le juste équilibre entre la population de poissons, la nourriture apportée, la population bactérienne et la végétation cultivée, et ce dans la durée.
La France s'intéresse au concept
Si l'Amérique du Nord et l'Australie ont déjà une bonne longueur d'avance sur le sujet, l'Europe commence à s'y intéresser avec l'Allemagne en leader. En France, le projet Apiva (Aquaponie innovation végétale et aquaculture) a pour ambition de tester les performances de cette technique et d'aboutir à des données de dimensionnement technico-économique. Le but est de transférer ces connaissances aux filières aquacoles et horticoles. L'aquaponie peut en effet intéresser les professionnels de l'horticulture qui souhaitent diversifier leurs activités via une coproduction poissons/végétaux, tout en faisant des économies en intrants minéraux et en optimisant l'utilisation en eau et en énergie. L'installation de serres de cultures en lien avec un élevage piscicole, en vue de l'abattement partiel ou total des rejets azotés et phosphorés dans l'environnement est une autre voie d'application potentielle qui reste à valider.
Le projet Apiva réunit différents acteurs de la filière piscicole et horticole : l'Institut technique avicole, cunicole et aquacole (Itavi), la station horticole du Ratho, l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), le lycée aquacole de la Canourgue, et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

Source:  http://www.actu-environnement.com/ae/news/aquaponie-agriculture-poisson-hydroponie-apiva-24066.php4

La confusion sexuelle pour protéger les cultures sans produits chimiques



La confusion sexuelle est une méthode agricole de lutte naturelle conter les insectes qui ravagent les cultures agricoles. Sans tuer les nuisibles, elle empêche leur reproduction.
Rien qu’en France, les agriculteurs ont affaire à quelque 2 195 espèces d’insectes nuisibles, selon les chiffres de l’Institut nationale de la recherche agronomique (Inra). Face aux attaques des ravageurs sur les cultures maraîchères, la réponse des exploitants est bien souvent chimique.
Il existe pourtant des méthodes douces, calquées sur la nature. C’est le cas de la confusion sexuelle. Une technique de lutte contre les insectes nuisibles dont les premières recherches ont été menées dans les années 70.
Reproduire le signal sexuel des insectes
Reproduire les phéromones sexuelles émises par l’insecte femelle pour appeler le mâle à la reproduction. Voilà en substance le fonctionnement de la confusion sexuelle. En période d’accouplement, les insectes mâles pistent la femelle en suivant les phéromones sexuelles qu’elle dégage. Avec la méthode de la confusion sexuelle, la parcelle de culture est saturée de phéromones par les diffuseurs installés sur les plantes qui propagent des molécules de synthèse analogue aux substances émises par les insectes. Désorienté, le mâle ne trouve pas la femelle. La reproduction est empêchée.
La méthode permet d’endiguer le développement des colonies d’insectes, sans pour autant les tuer ou avoir recours à des insecticides. La confusion sexuelle est particulièrement employée pour protéger la vigne (100 000 hectares en Europe), le maïs, le coton ou les cultures fruitières comme la pomme.
Seulement 3 % des vignobles français
Infiniment moins dommageable que l’utilisation de produits phytosanitaires pour éradiquer les insectes ravageurs, il s’agit d’une méthode douce pour l’environnement, considère l’Inra. Mais elle peine encore à trouver sa place en France. En 2013, seuls 3 % des vignerons français y avaient recours pour protéger leurs cultures. Une part dérisoire comparée à celle de nos voisins suisses et allemands, dont respectivement 43 % et 65 % des viticulteurs employaient la technique de la confusion sexuelle la même année.
Pour expliquer cette différence, l’Inra évoque une cause culturelle selon laquelle les agriculteurs hexagonaux auraient une utilisation réflexe d’intrants chimiques (la France est le troisième pays utilisateurs de pesticides au monde).
Mais les contraintes sont aussi financières. La confusion sexuelle est une technique coûteuse (entre 200 et 250 euros pour protéger un hectare) encore non subventionnée en France. La méthode est également fastidieuse. 500 diffuseurs sont nécessaires pour protéger un hectare de culture, et l’installation doit se faire manuellement. Pour certains agriculteurs, c’est un frein.

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dimanche 8 mars 2015

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 01 au 05 mars 2015

Veuillez télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf : 

 https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnNzJ2akM4T1FOQTA/view?usp=sharing


La canne à sucre à l’origine d’un futur antibiotique contre les maladies nosocomiales ?

  • Par Cécile Baquey
  • Publié le 07/03/2015
Une équipe du Cirad (Centre de recherche agronomique)  vient de trouver, en collaboration avec l’université technique de Berlin, la structure de l’albicidine. Il s’agit d’un antibiotique fabriqué par une bactérie de la canne à sucre, capable de traiter les maladies nosocomiales.








La1ère s’était déjà intéressé à la canne à sucre qui est une plante unique. Elle permet de faire du sucre, du rhum, mais aussi de l’électricité ou encore du biocarburant. Dernière découverte : la canne peut aussi servir à découvrir de nouveaux antibiotiques. Pour être plus précis, il s’agit d’une bactérie de la canne qui porte le doux nom de Xanthomonas albilineans et qui fabrique l’albicidine.

L'albicidine capable de lutter contre les maladies nosocomiales

Cette bactérie est à l’origine de la maladie de l’échaudure qui infecte les feuilles de canne à sucre. Des lignes blanches apparaissent alors sur les feuilles, d’où le nom donné à la bactérie (albi lineans qui signifie ligne blanche). Cela fait 30 ans que les chercheurs du CIRAD planchent sur cette bactérie. "L’albicidine fabriquée par cette bactérie est un puissant antibiotique potentiellement capable de lutter contre les maladies nosocomiales de plus en plus fréquentes dans les hôpitaux", explique Monique Royer du CIRAD (centre de recherche agronomique).

L'albicidine, une structure jusqu'alors inconnue

En fait, l’albicidine est connue du monde scientifique depuis les années 80, mais elle était difficile à extraire en grande quantité et sa structure était inconnue. Pourtant, les universités du Queensland et d’Hawaï avaient beaucoup travaillé sur le sujet. Mais personne n’avait réussi à interpréter les données. "C’était comme assembler, dans un puzzle, des centaines de signaux", précise Monique Royer du CIRAD.
 
 

L'albicidine enfin caractérisée

Ce n’est qu’au cours des derniers mois de 2014 que les travaux du Cirad et de l’Université technique de Berlin ont abouti à la caractérisation de la structure de l’albicidine. Ces résultats sont décrits dans un article paru en janvier 2015 dans la revue internationale Nature Chemical Biology. C’est une petite équipe de quatre scientifiques du Cirad qui a réussi à isoler et purifier la molécule. "Notre travail a consisté à transférer les gènes de biosynthèse de l’albicidine chez une autre bactérie dans le but de sur-exprimer ces gènes et d’obtenir des quantités plus importantes d’albicidine, soit environ 3 mg d’albicidine pure à partir de 300 litres de cultures bactériennes" précise Stéphane Cociancich.

Un médicament peut-être dans 10 ans

Un brevet, déposé par le Cirad et l’Université technique de Berlin, protège l’utilisation du protocole de synthèse chimique de l’albicidine. "Mais le chemin est encore bien long et incertain pour que l’albicidine puisse entrer dans la pharmacopée, précise Monique Royer . Il faudra au minimum 10 ans. Il faut d’abord s’assurer que ce futur médicament n’ait pas d’effets secondaires pour l’homme. Il faut aussi qu’un gros laboratoire s’intéresse à ce sujet".