vendredi 20 février 2015

Des fruits et légumes fonctionnalisés par éclairage LED

 Publié le 20/02/2015


 Les fruits et légumes "fonctionnels", dont on a modifié le code génétique et/ou les conditions de croissance pour qu'ils produisent certaines molécules en quantités beaucoup plus importantes que des fruits et légumes normaux, connaissent un succès grandissant au Japon, où la population est soucieuse de sa santé et consciente de l'importance des oligo-éléments. Les sociétés Dole et Takii proposent déjà une large gamme de légumes modifiés, comme des brocolis produisant trois fois plus d'éléments antibactériens et antioxydants que la normale ou des carottes enrichies en lycopène et carotène. Ces légumes supposés apporter un effet bénéfique sur la santé se vendent beaucoup plus cher que les légumes naturels, ce qui représente un marché émergent important.

Dans ce contexte, une équipe de recherche du département agronomique à l'université de Tamagawa, dirigée par le professeur Hiroyuki Watanabe, développe des légumes fonctionnels en les éclairant par LED durant la pousse. En fonction des temps d'exposition et de la couleur de la lumière, le goût et les teneurs en oligoéléments des légumes varieraient sensiblement. Par exemple, un éclairage par LED rouge augmenterait la teneur en sucres et en vitamines de feuilles de laitue, tandis qu'un éclairage bleu induirait la production d'antioxydants par la plante. L'équipe a ainsi obtenu des laitues contenant 2,6 fois plus de vitamines et d'antioxydants que la normale. L'éclairage par LED permettrait également d'accélérer la pousse des légumes.

Grâce à un partenariat avec Nishimatsu Construction Co., les chercheurs ont développé une unité de production automatisée disposant de capteurs pour contrôler la pousse des légumes par LED. Le processus est adaptable en fonction des demandes des consommateurs, et aucun produit chimique n'est utilisé dans le processus. Les derniers avancements technologiques du processus seront présentés au "Global forum for Innovations in Agriculture" du 9 au 11 mars prochain à Abu Dhabi.

Le gouvernement japonais prévoit de modifier la règlementation sur l'étiquetage des légumes dans les prochains mois, de manière à faciliter la vente et la promotion de légumes fonctionnels en indiquant leurs caractéristiques sur l'étiquette. 

Source:  Article du Japan Times : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/dlxJX

Origine: BE Japon numéro 717 (20/02/2015) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77960.htm

LIEN BLOG DU WORKSHOP NATIONAL/ INRAA

                                                           Workshop National :

 « Valorisation des races locales ovines et caprines à faibles effectifs » qui aura lieu les 2 et 3 Mars 2015 à la salle des conférences de l’INRAA.

Le lien du blog 

BLOG WORKSHOP 2015

jeudi 19 février 2015

Workshop National à l'INRAA: Valorisation des races locales ovines et caprines à faibles effectifs


 

 L’Institut National de la Recherche Agronomique d’Algérie a le plaisir de vous annoncer l’organisation d’un Workshop National sur la Valorisation des races locales ovines et caprines à faibles effectifs, « Un réservoir de diversité génétique pour le développement local » qui aura lieu les 02 et 03 mars 2015 au siège de l’INRAA.

Ce workshop permettra aux différents acteurs de se rencontrer et départager leurs différentes expériences en termes de stratégies, de méthodes et d’outils utilisés pour la caractérisation, la connaissance et la conservation des races à faibles effectifs, et sur les problèmes liés à leur gestion dans le souci de proposer des solutions adéquates. 


Pour de plus amples informations, nous diffuserons le blog de cet événement  très prochainement sur le site web de l'INRAA.

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 15 au 19 février 2015



Veuillez télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf :

https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcneDRPV3gyRXFSMUE/view?usp=sharing


Hafid Aourag à la Radio : nous avons des solutions scientifiques pour produire toutes les semences






«Nous avons des capacités et des solutions globales pour booster le développement économique du pays», a déclaré Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur qui était, mardi matin, l’invité de la rédaction de la radio Chaine 3. A l'occasion, M. Aouarag a révélé les derniers résultats de recherche obtenus par son département, particulièrement dans le domaine de l’agriculture et de la santé.

L’agriculture est l’un des centres d’intérêt du département de la recherche au ministère de l’enseignement supérieur. « L’Agriculture est l’enjeu N°1 pour le développement du pays. « Nous avons mis en place des plateformes de phénotypage à haut débit, qui nous permettent de produire des semences adaptées au climat. Nous pouvons produire tout type de semences in vitro », a révélé l’invité de la radio Chaine 3. A titre d’exemple, M. Aouarag avance que grâce à cette technologie «nous pouvons produire 1 millions de plants de palmiers dattiers ».

L’exploitation de ces résultats dans le domaine de l’agriculture permettra de garantir la sécurité alimentaire, réduire la facture d’importation des semences et «créer plus de 50 000 emplois par an».  
Autre domaine stratégique, la santé. Les recherches du ministère de l’enseignement supérieur ont produit, également, des résultats en matière de prévention. «Nous proposons de faire du préventif à la place du curatif. Avec le séquençage du génome algérien, nous seront capable de définir la carte des prédispositions de chaque algérien à telle ou telle autre maladie», a expliqué le représentant du ministère de l’enseignement scientifique. Selon ce dernier, l’Algérie sera le 4ème pays à mettre en place cette politique de médecine personnalisée, si le projet venait, bien sûr, à être mis en oeuvre.  

Source:  http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20150217/30685.html


mercredi 18 février 2015

Changement climatique et agricultures du monde

17/02/2015 - Article







Un ouvrage de synthèse sur les recherches en cours traitant des problématiques des agricultures et des agriculteurs des pays du Sud dans le contexte du changement climatique. Les incertitudes sont nombreuses, les questions multiples, mais des solutions existent, aussi diverses que de nouvelles pratiques agronomiques, le recyclage des résidus agricoles, le diagnostic des maladies émergentes ou les paiements pour services écosystémiques. Des pistes innovantes pour les agricultures du futur dans tous ces pays, accompagnées d'un regard critique sur toutes les grandes manœuvres en cours et ce que cela implique pour la recherche.
Depuis quelques années, et à l’approche de la 21e Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique qui se tiendra à Paris fin 2015, le nombre de publications, congrès et autres conférences sur le changement climatique est en croissance exponentielle. Pourtant, il est un domaine où demeurent encore de nombreuses incertitudes. Dans les zones rurales tropicales, les modélisations prévoient de multiples dérèglements mais les tendances ne sont pas claires alors que le constat de l’impact du changement climatique sur les populations les plus pauvres est souvent alarmiste.

Comment satisfaire la sécurité alimentaire tout en s’adaptant au changement climatique et en l’atténuant ? Quelles sont les principales menaces pesant sur les agricultures du Sud ? Comment les agriculteurs du Sud répondent-ils à ces menaces ? Quelles sont les propositions de la recherche agronomique ? Quelles sont les voies encore inexplorées ?

Les recherches en cours nous interpellent. Elles couvrent un immense champ scientifique et montrent que des solutions existent, aussi diverses que de nouvelles pratiques agronomiques, la gestion de l’eau, le recyclage des résidus agricoles, le diagnostic des maladies émergentes ou les paiements pour services écosystémiques. Notre compréhension des mécanismes financiers et politiques qui sous-tendent les négociations climatiques internationales est indispensable pour penser avec les agriculteurs des options concrètes de réponse aux enjeux du climat tout en répondant aux exigences du développement durable.
Ce livre, dense, précis mais facile à lire, regroupe les expériences de plusieurs dizaines de chercheurs et agents de développement de toutes disciplines. Il est destiné aux chercheurs, aux étudiants et au grand public averti.
 

Changement climatique et agricultures du monde
E. Torquebiau, éditeur scientifique
Collection Agricultures et défis du monde, Cirad-AFD
Ed. Quae
- A paraître le 16/02/2015 -

Source:  http://www.cirad.fr/actualites/

mardi 17 février 2015

DJAZAGRO 2015

du 20 au 23 avril 2015

Djazagro, créé en 2003 à Alger, est le carrefour des filières agroalimentaires en Algérie.

Salon de référence en Algérie, spécialisé et sectorisé, avec une offre internationale, Djazagro est un salon annuel à destination essentiellement des professionnels Algériens.

 http://www.djazagro.com/fr/

World Efficiency: Solutions pour les ressources et le climat

 

Salon & Congrès, du 13 au 15 octobre 2015, à Paris Porte de Versailles - France

« Et si on faisait un grand pas pour la planète ? »

 Solutions pour les ressources et le climat

 

world_efficiency_cp_lancement.pdf


Désertif’actions 2015 à Montpellier du 10 au 13 juin 2015

Pour porter la voix de la société civile dans le domaine de la lutte contre la désertification en 2015, le CARI, ses réseaux et ses partenaires organisent Désertif’actions 2015 !
  • 3 jours de rencontres entre acteurs du développement international
  • 1 journée de sensibilisation et de rencontres avec le grand public
Désertif’actions 2015 est le Forum international de la société civile sur le domaine de la lutte contre la désertification et la dégradation des terres. Il réunira à Montpellier, plusieurs centaines d’acteurs d’organisations de la société civile (OSC) venus de plus de 100 pays différents du 10 au 13 juin 2015.
En parallèle des débats et des ateliers travail, un programme festif et culturel sera proposé tout au long de la semaine. Le Forum se clôturera par une journée complète d’animations au cœur de Montpellier et une soirée concert regroupant des artistes du monde entier réunis autour de la cause des terres arides.


 Découvrez la vidéo de Désertif’actions 2015 !

 https://www.youtube.com/watch?v=w6hqP-rtBpw

Site officiel du forum Désertif’actions 015 : www.desertif-actions.fr

Forum sur le changement climatique: Réduire de 40 % les Ges : une chance pour moderniser l’agriculture mondiale

le 10/02/2015


Le forum international "Agriculture et changement climatique" qui se déroulera le 20 février prochain à Paris mettra en évidence le rôle fondamental de l’agriculture pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (Ges). Il préparera la conférence Cop21 sur le climat qui se déroulera à Paris en décembre prochain.

C'est une révolution agricole et industrielle que s'apprête à vivre la planète si l'ensemble des 195 pays invités à la conférence sur le climat Cop21, parviennent en décembre prochain à Paris, à s'entendre pour réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030. L'objectif de cet accord est de limiter à 2°C la hausse moyenne de la température de la planète en 2100.
L'adhésion des pays en développement à ce programme de réduction des gaz à effet de serre reposera sur la capacité des pays les plus riches à les entraîner vers une nouvelle voie de progrès. L'agriculture est un secteur primordial. Aussi, l'objectif de Cop 21 aura un sens pour ces pays en difficulté si l'accord sur le climat intègre la nécessité d'accroître les rendements de leurs productions afin d'assurer la sécurité alimentaire de leur population.
Le forum international "Agriculture et changement climatique" du 20 février 2015 présenté ce 10 février vise justement à mettre en première ligne la contribution de l'agriculture, sous toutes ses formes, à la réduction des gaz à effet de serre. Et cela sans renoncer à produire plus pour nourrir plus de 8 milliards d'hommes dans un horizon de quinze ans.
Organisé par les ministères des Affaires étrangères et de l'Agriculture ainsi que le Centre national des expositions et concours agricoles, cet événement se déroulera la veille des inaugurations des salons internationaux de l'agriculture (Sia) et du machinisme agricole (Sima) à Paris. François Hollande, président de la République et Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères sont attendus pour clore ce rendez-vous.

Rendre l'agriculture plus performante

Ce forum sera la première des réunions à dimension internationale qui seront organisées d'ici décembre prochain pour tenter de trouver un accord. Ce dernier comporterait un accord cadre conclu autour d'objectifs communs définis à l'échelle planétaire enrichi par diverses contributions dans lesquelles les pays mentionneraient leurs engagements pour y parvenir. Et c'est à travers ces contributions que l'agriculture aura un rôle essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Pour Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et Xavier Beulin, président de la Fnsea, le forum international du 20 février prochain sera l'occasion pour chacun de défendre son projet pour une agriculture à la fois plus performante et plus écologique. Durant les quatre tables rondes au programme de cette journée, seront abordés les moyens à mettre en œuvre pour s'adapter au changement climatique et pour étudier les politiques publiques qu'il serait judicieux de mettre en place.
C'est par l'innovation que des solutions seront trouvées, selon eux, pour produire plus et relever le défi climatique. Pour y parvenir, Xavier Beulin n'exclut par la recherche génétique. Plus moderne, l'agriculture française serait plus compétitive. Dans les pays en développement, de nouvelles pratiques culturales contribueraient à les rendre plus performants.


Source de l'article: http://www.agrisalon.com/actualites/2015/02/10/reduire-de-40-les-ges-une-chance-pour-moderniser-l-agriculture-mondiale

Origine: http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/

lundi 16 février 2015

Un virus zombifie des coccinelles au profit d'une guêpe

Pour la première fois, des chercheurs français ont démontré l'implication d'un virus dans une stratégie de manipulation parasitaire

 

 Il existe de nombreux parasites capables de modifier le comportement de leur hôte. Comme ce champignon qui prend le contrôle du système nerveux des fourmis pour assurer sa survie. Les relations entre un parasite et son hôte, particulièrement fascinantes, font d'ailleurs l'objet de nombreuses recherches. À l'image de celle menée par une équipe de chercheurs du CNRS, de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et des universités de Perpignan, Montpellier et Montréal. Dans leur étude, les chercheurs ont démontré qu'une guêpe parasitoïde (Dinocampus coccinellae) injecte un virus dans une coccinelle (Coleomegilla maculata). Ce qui la transforme en "zombie garde du corps". D'après ces scientifiques c'est la première fois que l'implication d'un virus dans une stratégie de manipulation parasitaire est démontrée. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans Proceedings of the Royal Society B. C'est en étudiant le parasitisme pratiquée par une guêpe parasitoïde au détriment de la coccinelle maculée que les auteurs de l'étude ont pu identifier le rôle d'un virus dans le changement de comportement de la coccinelle. Ce virus est injectée dans la coccinelle par la guêpe avec son œuf. Ensuite, le virus se développe à l'intérieur de la larve de la guêpe, qui se nourrit des fluides de la coccinelle. Puis, 20 jours plus tard, quand la larve émerge de l'abdomen de la coccinelle, le virus infecte cette dernière, provoquant une paralysie. Une fois immobilisée, la coccinelle monte la garde sur le cocon que la larve a tissée entre ses pattes.